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TRAITEMENTS DU CANCER DE L’OVAIRE 1-3

La chirurgie reste la pierre angulaire du traitement du cancer de l’ovaire associée à une chimiothérapie. 1-3

Chirurgie 2,3

Chirurgie
  • Le traitement initial recommandé des cancers de l’ovaire de haut grade stades FIGO III-IV est : 3
    - une chirurgie première (résection complète initiale) suivi d’une chimiothérapie ;
    - ou une chirurgie d’intervalle après une chimiothérapie néo-adjuvante.
    2
  • Le résidu tumoral après chirurgie première ou chirurgie d’intervalle est un facteur pronostic essentiel. 2

Chimiothérapie et thérapies ciblées 1,3,4

Chimiothérapie :

  • Stades précoces
    - La chimiothérapie adjuvante basée sur un sel de platine en monothérapie ou en association permet une amélioration de la survie sans rechute et de la survie globale à 10 ans. Elle est recommandée pour les cancers de l’ovaire de haut grade de stade précoce.
    - Le nombre de cycles de chimiothérapie est entre 3 à 6 cycles.
    3
  • Stades avancés
    - Après une chirurgie première complète, la chimiothérapie adjuvante est recommandée pour les cancers de l’ovaire de stade avancé dans un délai maximum de 6 semaines après la chirurgie pour une durée d’au moins 6 cycles.
    1,3
    - Une chimiothérapie néoadjuvante est indiquée en cas :
       - de résection complète non envisageable en chirurgie première ;
       - d’altération de l’état général ou de comorbidités importantes ;
       - de stade IV (notamment avec lésions intrahépatiques multiples ou métastases pulmonaires) ou          ascite importante avec miliaire carcinomateuse.
       - La chimiothérapie néoadjuvante est donnée pour 3 à 4 cycles avant la chirurgie d’intervalle, puis        est reprise en situation postopératoire pour 3 cycles adjuvants avec un total de 6 à 9 cures sur          l’ensemble de la prise en charge.
    3
  • Thérapies ciblées
    - Un traitement anti-angiogénique peut être introduit dès le 1er cycle avec la chimiothérapie post-opératoire, si le traitement débute plus de 4 semaines après la chirurgie. 
    3,4

    -Un traitement d’entretien par inhibiteur de PARP peut être introduit :
    4  
            - après chirurgie première ou d’intervalle et chimiothérapie à base de platine                                         (sans anti-angiogénique) ;
             - en réponse complète ou partielle au terme de la chimiothérapie ;
             - pour une durée de 2 ans en cas de réponse complète.   
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LE TRAITEMENT D’ENTRETIEN : CRITÈRES DE CHOIX 5

  • Les rechutes restent fréquentes et sont encore synonymes d’entrée dans la maladie chronique.
  • La plupart des rechutes sont platine sensibles et peuvent être traitées avec succès par des lignes successives de chimiothérapies. Cependant la survenue de réactions de sensibilisation au platine est devenue plus fréquente, notamment lorsque les sels de platine sont réintroduits à la rechute, et nécessite une prise en charge adaptée. La patiente doit être prévenue de ce risque.
  • Dans certains cas, selon des critères bien définis, une résection chirurgicale complète de la récidive pourra être proposée à des patientes. 6
  • La mise à disposition de nouvelles molécules offre de nouvelles possibilités, mais rendent la prise de décision plus complexe. Il existe aujourd'hui deux familles de médicaments dans le traitement d'entretien, les inhibiteurs de PARP et les anti-VEGF.

        En pratique, le choix repose sur :
         - le profil et les souhaits des patientes,
         - sur le type et le nombre de lignes antérieures,
         - sur le statut BRCA.

Critères de choix du type de traitement

Figure adaptée de la Figure 1 de Floquet A, et al. Traitement des rechutes tardives du cancer de l’ovaire. Bull Cancer 2017;104:S24- S31.

Références :

  1. INCa. Cancer de l’ovaire : du diagnostic au suivi. Outils pour la pratique. Juillet 2019.
  2. Ferron G et al. Chirurgie des cancers avancés de l’ovaire. Article rédigé sur la base de la recommandation nationale de bonnes pratiques cliniques en cancérologie intitulée “Conduites à tenir initiales devant des patientes atteintes d’un cancer épithélial de l’ovaire” élaborée par FRANCOGYN, CNGOF, SFOG, GINECO-ARCAGY et labélisée par l’INCa. Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie 2019 ; 47 : 197-213.
  3. Lavoué V et al. Partie 2 rédigée à partir de la synthèse de la recommandation nationale de bonnes pratiques cliniques intitulée “Conduites à tenir initiales devant des patientes atteintes d’un cancer épithélial de l’ovaire” élaborée par FRANCOGYN, CNGOF, SFOG, GINECO-ARCAGY et labélisée par l’INCa. Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie 2019 ; 47 :111-119.
  4. Selle F, et al. Cancer de l’ovaire en première ligne. Actualités chirurgicales et médicales. Mise à jour 2019. Nice. Saint-Paul de Vence.
  5. Floquet A, et al. Traitement des rechutes tardives du cancer de l’ovaire. Bull Cancer 2017;104:S24-S31.
  6. Sénéchal C et al. Surveillance après traitement initial d’une tumeur épithéliale de l’ovaire, place du traitement hormonal de la ménopause et de la contraception. Article rédigé sur la base de la recommandation nationale de bonnes pratiques cliniques en cancérologie intitulée “Conduites à tenir initiales devant des patientes atteintes d’un cancer épithélial de l’ovaire” élaborée par FRANCOGYN, CNGOF, SFOG, GINECO-ARCAGY et labélisée par l’INCa. Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie 2019 ; 47 : 250-262.